Arc-en-Scène, Architecture et scénographie

MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ANGOULÊME

La réhabilitation de l’ancien évêché, devenu musée à la révolution, entreprend la réorganisation des collections sur trois thèmes : Archéologie, Arts d’Afrique et d’Océanie et Beaux-Arts. Une extension accueille les expositions temporaires et les départements techniques de conservation.

La voûte de pierre de la crypte accueille les collections archéologiques. La collection des arts du Maghreb, d’Afrique et d’Océanie prend place dans les volumes du 1er niveau. Au dernier niveau, la section Beaux-Arts s’installe dans les traces de la décoration des salons du XVIIIe siècle.

La scénographie utilise la couleur comme identification et repérage des collections.

MUSÉE DES MARAIS SALANTS

Le parti scénographique s’inscrit dans l’esprit industriel du lieu en harmonie avec le parti architectural proposé pour raconter l’aventure technique et humaine des marais salants. Les parois de verre forment un écrin pour le bâtiment existant mis en valeur par l’éclairage. La scénographie organise l’espace au regard des thématiques valorisant le patrimoine et l’histoire des métiers du sel. Les objets de collections, magnifiés par la présentation, alternent avec des médias facilitant la compréhension d’un monde complexe.

Après la présentation de la matière et sa présence dans le monde, l’histoire du marais de Guérande est racontée par les objets témoins des deux derniers siècles d’exploitation. Un théâtre interactif associe dans une double projection au sol et au mur cartographies de l’histoire des marais et illustrations animées. Les gestes du paludier restitués à l’échelle humaine sont associés aux outils présentés. La visite se poursuit autour des métiers de la diffusion du sel, grâce à des cartographies interactives et des jeux sur les voyages du sel. La visite se conclue par deux éléments spectaculaires : la restitution de la machine à laver le sel et la reconstitution d’un habitat paludier.

CARRÉ PLANTAGENÊT – MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE

Le musée d’archéologie et d’histoire propose un parcours de visite s’organisant en résonance avec les vues offertes sur la ville. Le musée constitue un observatoire. La muséographie s’intègre à l’architecture avec clareté. Cinq familles de mobilier se déclinent en s’adaptant à chaque espace et aux objets présentés.

Le circuit essentiel donne une vision synthétique des collections dans un ordre chronologique. Il est ponctué d’objets phares et aboutit à l’espace réservé à la présentation de l’émail Plantagenêt. Des chemins d’approfondissement constituent le second niveau de visite. La référence des sciences archéologiques est repérable dans le « livre ouvert » des métiers, les trésors sont mis en valeur dans un écrin. Des installations scénographiques animent les thématiques principales.

CARRÉ PLANTAGENÊT – MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE – MULTIMÉDIA

Des installations scénographiques ponctuent le musée d’archéologie et d’histoire : elles s’intègrent dans le parcours de la visite et magnifient ou animent une dizaine de thématiques. « Les bellatores » revivent sur les parois architecturales de l’espace consacré aux gisants. Autour du four à réduction paléolithique, ombres, lumières et craquements vibrent autour du foyer rougeoyant de scories en fusion.

Les visiteurs suivent sur une grande carte interactive du monde gallo-romain les trajets effectués par les céramiques, de leurs lieux de fabrication jusqu’au Mans.

OBSERVATOIRE DE NICE

Les immenses qualités du site nous ont conduit à tracer le projet muséal avec rigueur, simplicité et discrétion dans le respect des tracés d’origine de Charles Garnier. Le site, à l’usage des chercheurs et des scientifiques prend une nouvelle orientation : une ouverture au public.

Observatoire du ciel, de l’infiniment grand, le site est aussi l’Observatoire des Paysages. La scénographie du Grand Équatorial et du Petit Équatorial s’inspirent de la géométrie des lieux et de la fascination qu’ils suscitent pour le public en utilisant des procédés audiovisuels spectaculaires.

Les expositions temporaires dans le Grand Méridien sont réalisées avec un équipement de cimaises et de tables éphémères fixées aux poutres scénographiques réalisées en fibre de carbone. L’architecture intérieure et le design des aménagements neufs s’intègrent à l’existant, une écriture commune se décline en écho d’un bâtiment à l’autre.

JARDIN D’EDEN – FASCINATION SANTÉ, EXPO 02

L’exposition nationale Suisse, Expo 02, est construite sur 5 espaces d’exposition sur la terre et sur l’eau : 5 arteplages, Bienne, Morat, Yverdon, Neuchatel et celui du Jura. À Yverdon, le thème générique de l’arteplage est « Moi et l’univers » décliné sous le thème de la sensualité.

L’exposition « Le Jardin d’Eden – Fascination Santé », soutenue par F.Hoffmann-La Roche, partenaire de l’exposition, présente la santé comme une quête de la connaissance de soi. Elle est illustrée par l’allégorie du Jardin d’Eden et de l’Arbre de la connaissance.

Notre scénographie propose de révéler l’arbre de la connaissance par l’artifice d’une anamorphose. A travers une expérience très subjective, les visiteurs découvrent l’image en mouvement de l’arbre, véritable guide vers la Source de la Connaissance et le Jardin d’Eden.

 

PLANÉTARIUM LUDIVER

Nous proposons de faire vivre aux visiteurs une boucle d’explorations. C’est un voyage porteur de rêve avec pour point de départ la Hague, vers l’Ailleurs, l’Inexploré, l’Espace. L’émotion est au cœur du parcours.

Le passage d’un espace à l’autre dans l’exposition permanente est matérialisé par des portes. Ces portes ont un rôle métaphorique et définissent des seuils identitaires.

Elles ouvrent vers d’autres dimensions dans l’espace et dans le temps permettant d’évoquer le cheminement de la connaissance, le passage d’une échelle de distance à une autre. Marquant le franchissement, elles donnent une dimension poétique et permettent de souligner la composante artistique et immersive des espaces scénographiés.

PARC HARIBO

Le parcours Haribo, de la « fabrique » au « jardin des délices » : Le parcours des visiteurs est imaginé comme une promenade séquencée. Les deux univers sont reliés par un jardin et un tunnel scénographié.

« La fabrique » est divisée en trois plateaux thématisés : Les ingrédients, la préparation et la maison de la famille Haribo. Le visiteur est plongé dans l’univers des sucres. La douce odeur sucrée se transforme petit à petit en nouvelles fragrances fruitées. Un canapé en tagada ? Une salle de bain de Carensac ? Une maison comme vous n’avez jamais osé la rêver ! Dame tartine peut en être jalouse !

Le jardin des délices offre un myriade de jeux : tobogans, murs d’escalade, bains de boules… dans une atmosphère récréative déclinant les bonbons phares Haribo.

MAISON DE LA VACHE QUI RIT

L’esprit « Maison » se traduit par la diversité des espaces créés en concertation avec les architectes Reichen et Robert & Associés avec une attention toute particulière portée aux enfants.

Les caves d’origine racontent « un pays, une famille, un produit » illustrant l’histoire du Jura, de Lons, de la famille Bel et du fromage fondu mais aussi « un produit, un savoir-faire, une qualité » sous forme d’opéra industriel de maquettes animées et de projections vidéo. L’escalier des contrefaçons, entre illusions optiques et graphiques mène au premier étage : une promenade s’offre aux visiteurs de surprise en surprise parcourant histoire, patrimoine du présent et de l’avenir.

L’éclairage, le son, l’audiovisuel sont au service des contenus et de la magie qu’inspire le monde de la Vache qui Rit.

MUSÉE DE MONTSÉGUR

Le récit pour tous de l’histoire du catharisme se développe dans sa dimension scientifique et dans sa dimension d’épopée en s’appuyant sur les collections muséales et sur les disciplines scientifiques telles que : géologie, archéologie, paléographie, généalogie, histoire, mythologie…

Les six modules thématisés du programme trouvent leur place dans des espaces dédiés qui marquent la dramaturgie du parcours de visite.

Chaque séquence prend forme grâce à un environnement particulier qui aide à la compréhension des enjeux : un prologue d’ouverture, un espace concentrique pour la présentation des forces en présence, la grande épopée du pog autour de la très grande maquette animée de projections, la descente vers le niveau bas pour suivre les forces du siège et sa fin, les salles aux volumes stricts pour les dernières étapes du parcours : la construction du château et du village, les imaginaires.

Les questionnements forment l’épilogue du récit de Montségur.