Arc-en-Scène, Architecture et scénographie

GROTTE COSQUER – CENTRE D’INTERPRÉTATION

Le bâtiment très reconnaissable de la Villa Méditerranée affirme sa nouvelle identité et sa nouvelle destination. Les façades du bâtiment
affichent le nom de « Grotte Cosquer ». Le pingouin, symbole de la grotte, est représenté sur la façade visible de la passerelle entre le fort Saint-Jean et le Mucem. La proposition de l’équipe transforme la Villa en un lieu de patrimoine, de science en action et de rencontre, vivant et populaire.

Dans le sous-sol de la Villa une véritable reproduction de la grotte Cosquer est réalisée en parcours immersif par les équipes de Kléber Rossillon. Extérieurement, la Villa Méditerranée est transformée par la création architecturale du cabinet Vezzoni : une passerelle sinueuse flottant sur l’eau, à laquelle est amarré le bateau de la découverte d’Henri Cosquer. La scénographie du centre d’interprétation est confié à Arc-en-Scène. Il est dédié au monde de la plongée et de la montée des eaux. Il se développe sur deux niveaux et met en scène les temps de la grotte, 35 000 ans avant JC, et la géographie terrestre et humaine de notre futur proche dans le monde méditerranéen

LE SAINT-JEROME DE LÉONARD DE VINCI UN CHEF D’ŒUVRE INACHEVE

Dans la Halle « Eiffel » entièrement restaurée, Le Clos Lucé accueille pour la première fois , en partenariat avec les Musées du Vatican, un tableau de Léonard de Vinci. «Entre dessin et peinture, le Saint Jérôme suscite de multiples interrogations quant aux raisons pour lesquelles il ne fut jamais terminé, à sa datation, à ses commanditaires, à sa provenance. Pour certains spécialistes, Léonard n’aurait jamais cessé d’y revenir et s’y serait attaché. L’œuvre l’aurait accompagné tout au long de son existence».L’exposition, déjà présentée au Vatican puis au Met à New York en 2019, est enrichie de pièces issues des collections du Clos Lucé, parmi lesquelles une gravure de saint Jérôme par Albrecht Dürer, ainsi qu’un tableau représentant saint Jérôme méditant dans son cabinet de l’atelier de Joos Van Cleve. Avec ce nouvel équipement culturel innovant, le Clos Lucé est entré en 2021 dans le palmarès des  100 premières destinations mondiales du Time Magazine. Demain, le projet culturel et scientifique du Clos Lucé est de devenir le premier lieu de synthèse sur Léonard de Vinci et la Renaissance

PORTRAIT D’UNE MUTATION DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL À LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE ET DU VIN

Arc-en-scène est le mandataire de l’équipe de maitrise d’œuvre pour l’aménagement architectural et scénographique du 1204, Centre d’interprétation de l’architecture et du Patrimoine de la Ville de Dijon.

Arc-en-Scène a conçu l’exposition temporaire Portrait d’une mutation : de l’hôpital général à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin ouverte du 1er juin au 7 novembre 2022. Cette exposition révèle la transformation du site de l’hôpital général depuis la fermeture des services hospitaliers jusqu’à l’ouverture de la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Un dispositif en leporello retrace les travaux entrepris depuis 2012 en donnant la parole à différents acteurs clés du projet sous forme d’interviews.

Le dispositif sonore des Voix de l’hôpital restitue la mémoire des personnes qui ont fréquenté et œuvré en ce lieu au cours des dernières années de son fonctionnement.Enfin, l’installation centrale ponctuée d’objets collectés sur le site orchestre les photographies d’Alexis Doré pour exprimer le « temps zéro » du chantier.

Crédits photographiques : © Philippe Maupetit-Ville de Dijon

CENTRE D’INTERPRÉTATION DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

Arc-en-scène est le mandataire de l’équipe de maitrise d’œuvre pour l’aménagement architectural et scénographique du futur Centre d’interprétation de l’architecture et du Patrimoine de la Ville de Dijon. « S’intégrer à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin, projet culturel et urbain », « Porter l’image de la métropole dijonnaise au sein de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin » le CIAP répond à de multiples ambitions.

Notre approche scénographique répond à la volonté de créer un équipement innovant porté par des supports multiples destinés à exprimer l’essence de l’identité urbaine de Dijon ville ô combien vivante dont la puissance est enracinée dans un Terroir et un Territoire d’exception qui a su effectuer une mutation dans le monde contemporain par une vision prospective.

Susciter l’imaginaire et offrir une dimension poétique intrinsèque à notre approche de la scénographie, tel est notre souhait.

Crédits photographiques : © Philippe Maupetit-Ville de Dijon

TE FARE NATURA

L’architecture du Te Fare Natura a été conçue par l’architecte Jacques Rougerie comme une conque posée entre la baie et la vallée d’Opunohu. Le Fare entre mer et montagne est longé par le canal reliant le centre de recherche du Criobe aux eaux du lagon. Le jardin est le premier contact avec le Fare.

L’exposition débute par une installation symbolisant l’accueil à Opunohu : trois grands tambours polynésiens se dressent face aux visiteurs; ils sont porteurs des légendes de l’île de Moorea. Dans la nef, deux grandes thématiques sont développées sous forme d’installation spectaculaire. A l’est, dans un buisson de couleurs et de transparences chatoyantes, le cœur du corail se matérialise par une superposition de gravures réalisées sur plaques de verre courbées. Le voyage terrestre s’illustre selon les courbes enveloppantes d’images réactives qui apparaissent sur écran; courbes et contrecourbes, les images interactives immergent les visiteurs et nous font pénétrer au centre de la terre polynésienne. Ainsi deux thèmes sont développés : le voyage virtuel et la recherche des habitants des lieux. Le troisième lieu du Fare est le Naturascope, espace immersif qui permet de rejoindre les mondes majestueux et inaccessibles de l’océan polynésien.

LÉONARD DE VINCI, PEINTRE ET ARCHITECTE

Le corps de bâtiment envisagé pour l’installation d’une nouvelle scénographie autour de la thématique « Léonard de Vinci, peintre et architecte » fait partie de la friche industrielle Guilleminot, attenante au parc du Clos Lucé.

La conception de la scénographie du « Laboratoire » se veut le révélateur et le guide pour mettre les visiteurs au contact avec la pensée et la méthode « Léonardienne ».

La scénographie par le jeu des échelles, l’envoûtement des reproductions, la matérialité des maquettes facilite l’immersion des visiteurs dans les multiples projets de Léonard de Vinci.

Les trois niveaux définissent trois espaces à l’identité propre, dont chacun provoque une émotion particulièrement mémorable : à la douce intimité de l’espace dédié au dessin succède l’explosion picturale de la grande fresque animée du « musée idéal » et se conclue par l’harmonie lumineuse et monumentale des projets architecturaux.

MUSÉE INGRES BOURDELLE

Dans l’ancien Palais épiscopal du XVIIe siècle, le musée Ingres accueille les collections des deux illustres Montalbanais, le peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle.

La rénovation du bâtiment vient offrir de meilleures conditions de présentation des collections et d’accueil du public. Les espaces du rez-de-chaussée sont dédiés à l’accueil des publics, aux expositions temporaires et à une librairie-salon de thé donnant en balcon sur le Tarn.

Une nouvelle organisation scénographique des espaces crée un parcours qui entraine les visiteurs à la découverte de Jean-Dominique Ingres et de ses élèves dans les étages supérieurs. Le premier niveau présente les jeunes années du peintre, son atelier puis une grande salle de peintures qui permet de redécouvrir ses chef-d’œuvre, et tout particulièrement « Madame Gonze» et « le songe d’Ossian ».

Les collections privées de l’artiste et la présentation de ces élèves complète l’ensemble. Au second niveau, restitué par le projet, après un temps réservé à l’histoire de la peinture, la grande salle des dessins révèle et valorise l’exceptionnelle collection de  Montauban.

MAISON DU PATRIMOINE

Comment faire partager à des visiteurs novices cet intérêt pour un patrimoine, un lieu et un territoire singuliers ?

Nous pensons que c’est en combinant les moyens architecturaux, spectaculaires et multimédias, en les associant pour révéler l’intérêt de détails, en développant une intrigue qui implique chacun selon son niveau de connaissance avec les moyens de l’interactivité personnalisée, en faisant vivre en ce lieu une expérience inédite.

Chaque salle est dédiée à une thématique et constitue un univers scénographique à part entière.

La diversité des ambiances développées dans chaque salle s’oppose volontairement à l’aspect unique du grand volume de l’escalier monumental (MH). Celui-ci constitue un espace thématique traversant qui réunit les différents thèmes et porte l’unicité du site.

LA CÈNE DE LÉONARD DE VINCI POUR FRANÇOIS 1ER, UN CHEF-D’ŒUVRE D’OR ET DE SOIE

Dans la Halle « Eiffel » entièrement restaurée, Le Clos Lucé accueille pour célébrer le Cinq centième anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, une exposition autour de la tapisserie de la Cène réalisée à partir d’un carton inspiré de la Cène de Léonard de Vinci à Milan.

Ce prêt prestigieux des Musées du Vatican met en valeur les liens étroits qui unirent François 1er au génie qui termina sa vie au Clos Lucé. Sous la tutelle du professeur Pietro Marani sont réunies des tableaux, des dessins, des œuvres d’orfèvrerie et des miniatures provenant de collections publiques et privées, italiennes et françaises. Elles mettent en évidence successivement les rapports entre la Cour de Louis XII, Léonard de Vinci et ses disciples, commandées par des personnages du rang de la Cour de Louis XII, comme Georges et Charles d’Amboise, Louise de Savoie, François Ier et le maréchal Jean-Jacques de Trivulce.

MUSÉE BONNAT HELLEU

A la demande des architectes Brochet Lajus et Pueyo, Arc-en-Scène reprend le projet scénographique en phase PRO à la suite du muséographe Christian Germanaz. Le nouveau projet Bonnat Helleu rouvre ses portes sur la rue des musées.

Le musée d’origine est complété, et renforcé dans sa géométrie conçue autour du patio central : la nouvelle salle majeure qui prend place en balcon sur cour, à la place de l‘amphithéâtre des années 50, équilibre le parcours autour du patio; rien ne change dans les usages.

Les visiteurs retrouvent le musée Bonnat d’origine, comme si rien n’avait changé, et pourtant : les mosaïques réapparaissent, le parcours dans les étages autour du patio des donateurs, s’est épaissi sur cour, les combles invisibles ont fait place à la nouvelle salle majeure du musée. Inédite, elle parait pourtant tellement accrochée à la logique du musée d’origine, qu’il semble qu’elle a toujours existé ici. Des conditions favorables sont créées pour que le dialogue s’établisse entre les œuvres et le public pour un apprentissage du regard et un accès à la signification des œuvres.