La visite du site est organisée comme un parcours pluriel, à composer par les visiteurs qui sont équipés d’écouteurs au son binaural et de tablettes intégrées dans un bertelle. Les outils d’aide à la visite permettent de choisir les parcours pour leur durée ou leur thématique, ils sont le support d’autres langues pour les visiteurs étrangers et un outil de captation pour enregistrer les « souvenirs personnels du parcours ».
Chaque entité muséale, Chapelle Pointue, espace d’initiation, longère, hôpital, ruines de l’usine, maison de maîtres et ses annexes est sertie dans de merveilleux jardins thématiques qui forment la septième entité de visite.La mémoire immatérielle du domaine se fond dans la culture orale réunionnaise, transmise par les voix des histoires, par les chants et les danses. Tout au long du parcours des gardiens de la mémoire accompagnent les visiteurs pour les plonger dans le récit de vie à l’habitation. Leurs voix se déclenchent point par point, tout au long de la visite pour témoigner de l’histoire, incarner des personnages ou conter des légendes. Les points d’écoute sont identifiés par un bâton-fétiche, planté au sol, inspiré par les bâtons africains et malgaches.
L’exposition permanente : « Sur les traces de Paul Gauguin en Polynésie » s’intègre au projet de l’architecte Xavier Dogo implanté au cœur du jardin botanique de Papeari à Tahiti. Le parcours de l’exposition permanente est une invitation à rencontrer Paul Gauguin au moment de son séjour Polynésien. La rencontre de Gauguin avec la terre et la culture polynésienne a engendré la création de chefs d’œuvre picturaux mais aussi une production abondante de textes. Notre vision du parcours de visite est une entrée en voyage avec Gauguin; les visiteurs entrent dans une immersion sensorielle complète.
Les sept séquences du parcours sont sept espaces singuliers ayant chacun son identité, parfois ouverts sur le paysage, parfois refermés sur eux-mêmes en rupture pour évoquer d’autre lieux ou d’autres préoccupations. Les césures entre chaque entité donnent à voir le jardin et reconnectent les visiteurs avec la beauté du paysage polynésien. Au fur et à mesure du parcours de découverte de l’artiste, une fusion opère avec le paysage et l’âme tahitienne.
Une signalétique d’orientation informative ponctuelle et discrete. Accompagner les randonneurs tout au long de l’ascension.
Le projet de scénographie a pour objectif de mettre à disposition des randonneurs une lecture sensible du paysage : géomorphologie, biotopes, biocénose, espèces endémiques et histoires humaines à travers une approche engagée, responsable et sensible pour concilier création, écologie et bâti.
La scénographie compose avec le réel afin de construire un récit, un espace de connaissance et de réflexion pour le randonneur à travers des dispositifs de médiations simples et respectueux du site : cartographies en relief, maquettes, matériauthèques, graphisme, fresques d’orientations, cadrages informés et enfin des outils d’observation.
Les installations sont simples, modifiables et ponctuées de curiosités. Elles font sens dans leur matérialité et leurs reliefs. En effet, nous souhaitons dessiner des dispositifs simples et «hors écrans». L’architecture en harmonie avec ce site exceptionnel est un outil exemplaire de transmission pédagogique.
Belvédère sur l’horizon du Pays Nantais et sur la lumière des reflets de la Loire ; rocher remodelé à partir de sa propre pierre extraite sur place ; dédale de terrasses polymorphes domptant l’inclinaison de la pente naturelle pour offrir des parcours multiples sans itinéraire prédéterminé ; éperon sculpté en lévitation au milieu des coteaux viticoles, dissocié des berges du fleuve et du chemin de halage par le talus ferroviaire et le passage répété des trains ; le site des Folies Siffait demeure un secret qui traduit le mystère du temps qui passe, à la fois impermanent et immuable.
Les Folies Siffait ont une triple appartenance : celle de ses auteurs, celle de la « nature » qui s’y est forgé un refuge, et celle de tous ceux qui, en parcourant le site et sans en voler l’âme, se plongent dans le très grand bonheur d’une irrépressible distraction subjective, y trouvant aussi ce qu’ils y apportent.
Notre souhait est de permettre aux publics de rentrer dans ce récit, ces témoignages, et de découvrir les usages, les histoires, qui forgent la mémoire vivante des lieux.
Le projet de scénographie au sein du bâtiment d’accueil a pour objectif d’installer le site de l’Abbaye de Sylvanès comme un point rayonnant de la région Occitanie.
Nous proposons plusieurs dispositifs cadrés sur trois échelles d’étude : régionale, locale et architecturale. Ce parcours permet à tous les acteurs de l’Abbaye de s’approprier les supports de médiation. Nous avons insisté et dessiné des dispositifs «hors écrans» : maquettes, extraits de matériaux de la région, lecture et son.Les contenus de la scénographie donnent les clefs de compréhension d’un territoire riche et complexe. Nous tentons de rendre intelligible une lecture d’un paysage façonné par les pratiques des Hommes, qu’elles soient culturelles, religieuses ou paysannes. Les dispositifs scénographiques relient les systèmes de territoires naturels et fabriqués pour mettre en relief la préservation d’une terre ressource.
Après une première appréhension du site dans le bâtiment d’accueil, les visiteurs sont invités à choisir leur expérience de parcours de visite de l’Abbaye et de ses extérieurs. Deux choix s’offrent à eux : le parcours libre, avec ou sans audioguide et le parcours en groupe, avec un animateur.
Perspective: © Antoine Dufour Architectes
PAYSAGE HORIZONTAL ET VERTICAL, révéler les lignes et les mouvements.
La scénographie propose une lecture du paysage sensible, émouvante et immersive : de l’échelle microscopique au grand territoire balancé au rythme des marées et des saisons. Elle positionne le visiteur comme observateur et acteur. La ligne d’horizon, limite entre ciel et terre, est positionnée à hauteur d’oeil du visiteur et révèle ainsi les lignes mouvantes : flottaison, haute et basse mer. La scénographie est un travelling vertical et horizontal, elle explore les sous-sols, la terre, les vases et le ciel. Elle souligne l’action des marées du Golfe, ses paysages et ses activités qui animent avec les flux et reflux (flox et jusant) les motifs marins : les activités humaines dont la pêche, l’ostréiculture, la plaisance, la saliculture et les habitants (faune et flore).
Billet et tablette numérique en main, le visiteur est invité à entrer dans l’espace de l’exposition permanente pour y découvrir la richesse d’un territoire façonné par l’homme et ses activités. Un sas introductif permet au visiteur de préparer son parcours scénographique. Le compagnon de visite numérique propose une approche ludo-éducative au travers des pôles du parcours d’exposition.
Nous avons conçu le parcours scénographique à partir des espaces caractéristiques du bâtiment, tant en termes de volume que de structure, pour créer une boucle selon le découpage de ces 10 thèmes dans une approche contemporaine, ludique, sensorielle, dans le respect de la richesse de l’univers des albums par une approche plus évocatrice, sans reconstitution.
Un parcours sonore imaginé à partir des emblématiques onomatopées issues des albums guide les visiteurs et crée de joyeuses surprises aléatoires tout au long de la visite. Nous avons traité les volumes mis à disposition pour implicitement rendre la déambulation cohérente, fluide.
Guidés par l’architecture remarquable des lieux, les visiteurs découvrent dans l’entrée de l’exposition un grand album ouvert comme une invitation à pénétrer dans l’univers pétillant des albums de Goscinny et Uderzo et à découvrir les thématiques économiques.
Deux chaudrons posés à proximité invitent les enfants à se servir : un « trousseau » est à leur disposition constitué d’accessoires pour leur permettre de résoudre des énigmes et découvrir la recette de lapotion magique…
La Halle « Eiffel » du château Clos Lucé accueille une nouvelle exposition temporaire portée sur les études
anatomiques de Léonard de Vinci.
Grâce à une fabuleuse collection de ses dessins, présentés sous forme de fac-similés, Léonard de Vinci a offert l’une des plus importantes contribution à la science de l’anatomie de la Renaissance.
Pour accompagner les dessins, sont présentées des maquettes et des animations 3D qui offrent une représentation physique aux études de Léonard de Vinci. Des dispositifs scénographiques permettent également aux visiteurs d’appréhender leurs propres proportions et mouvements du corps.
Par ailleurs, une salle de dissection du XIV ème siècle est imaginée afin de transporter le visiteur dans la
peau de Léonard de Vinci, anatomiste.
Enfin l’œuvre «Les Mains de la Cène» conçue par l’artiste française Ivana Gayitch, conclut l’exposition sur une interprétation artistique contemporaine suscitée par le travail sur l’anatomie de Léonard de Vinci.
Le musée de la Résistance situé à Mussy sur Seine est un musée citoyen dont le rayonnement s’étend à tout le territoire de l’Aube et au delà.
Le parcours est défini en 3 séquences :
- La séquence 1 : L’engagement
- La séquence 2 : La vie au maquis
- La séquence 3 : Les conséquences de l’engagement.
Depuis la rue, le musée est un signal par son volume, par le matériau utilisé (l’acier cortène) et constitue déjà un repère pour le public.
La notion même de Résistance résonne au présent et s’ancre dans l’actualité. La séquence 2 est la plus emblématique du musée et illustre le maquis par une atmosphère maîtrisée évoquant la clandestinité, l’action mais aussi la répression. Un campement de fortune est évoqué au cœur du maquis; la vie quotidienne est au cœur de notre préoccupation pour que cet espace permette au visiteur une immersion sensible et une compréhension éclairée de la vie au maquis.
La maison de site de la forêt de Saoû prend place dans l’ancienne Auberge des Dauphins. Ce lieu va vivre plusieurs mutations : une mutation d’usage, en devenant un espace d’introduction à la forêt, ainsi qu’une mutation des regards sur l’auberge, elle devient une porte d’entrée du site pour une découverte ce nombreux sujets tant sur la nature que sur les patrimoines. La forêt est le sujet majeur.
Le parti scénographique propose de faire découvrir aux visiteurs la ligne de crête du synclinal de Saoû. En franchissant l’entrée dans la première partie d’exposition, ils découvrent une grande paroi silhouette qui se déplie et organise les différentes thématiques. Ce « paravent du savoir » est une strate verticale de matériaux translucides. Elle permet de comprendre la silhouette du massif et d’orienter les visiteurs sur la toponymie de ce massif exceptionnel.