Arc-en-Scène, Architecture et scénographie

PARC ZOOLOGIQUE

L’aménagement et l’extension du parc zoologique de la ville de Maubeuge situé dans un environnement patrimonial remarquable, constitué par l’enceinte de Vauban, est un enjeu de taille. Il est vrai qu’entre les grands espaces des savanes africaines ou des plaines d’Asie, et les fortifications de Vauban, il y a un fossé!

De ce face à face émerge l’identité de ce projet qui implique de manière évidente une posture atypique dans la conception. Le Parc des Génies se distingue comme un réservoir de biodiversité, le gardien de l’esprit du lieu. Se faire humble face à la majesté et au grandiose du site, mettre l’accent sur ce que l’on vient voir (le parc, la faune, la flore, les fortifications…) plutôt que sur ce qui pourrait subtiliser de l’intérêt au sensible et à l’observation, telles sont nos orientations scénographiques au regard des grands enjeux de pédagogie et de culture.

IZADIA, PARC ÉCOLOGIQUE DE LA BARRE

L’objectif du projet est de conserver l’intégrité du parc écologique de la Barre « identifié comme remarquable par l’intérêt de son patrimoine naturel », de créer un pôle d’intérêt majeur pour le grand public pour le sensibiliser à une démarche « expérimentale innovante ».

La réponse proposée s’articule autour de trois thèmes :

  • une galerie active regroupant différentes fonctions de la Maison de l’environnement.
  • le pilote, média d’initiation du Parc écologique.
  • le parc et son parcours évolutif.

Trois thèmes majeurs forment le parcours initiatique dans la galerie avant de visiter le Parc de la Barre :

  • La palette artistique de la
  • La confrontation des nappes d’eau douce et d’eau salée.
  • La reconnexion du lac Nord avec l’Adour.

JARDIN DES GÉANTS

« Qui pourrait croire à l’histoire d’un jardin qui naquit d’un parking, d’un petit espace fortement marqué par les infrastructures d’une époque récente ? Les Géants décidèrent de sonder le sol et d’y retrouver les sources. Celles-ci leur permettraient de faire vivre des mondes qui composeraient naturellement l’idée d’un jardin. »

La voilà, l’histoire d’un parking qui devint jardin. Symboles des cités, les géants représentent des héros imaginaires, des personnages historiques ou même des animaux. Ils habitent la région Nord Pas de Calais, morceau vivace et fragment d’histoire de la région.

A leur pied, un dédale d’eau décompose le territoire en scènes multiples où les mobiliers intégrés au vivant prennent place et se jouent des échelles pour inventer d’autres pratiques : tables gigognes, bancs végétalisés, méridiennes, chaises des géants…

OUVERTURE TEMPORAIRE DU SITE DE NESTLÉ FRANCE

Le site de Noisiel a été la plus grande chocolaterie du monde et un lieu permanent d’innovations architecturales. Nestlé-France rénove entièrement pour y installer son siège social en 1995. L’entreprise contribue ainsi à la conservation d’un patrimoine exceptionnel, à sa remise en valeur et s’inscrit dans une continuité d’innovation.

Avec son ouverture au public pour la première fois, Nestlé-France propose au visiteur la découverte d’un lieu hors du commun tout en l’invitant à explorer les différentes facettes de l’ univers de ses marques : le monde du chocolat, l’histoire de la publicité, gastronomie et secrets de chefs, les produits mythiques, recherche et développement, l’exploration du goût, l’empreinte sur le territoire. Ces thématiques croisent les grands sujets d’actualité et les engagements de Nestlé-France.

OPÉRA CARMEN, STADE DE FRANCE

Carmen, l’opéra de Bizet, investit le Stade de France. Les quinze hectares du sol du Stade sont métamorphosés en un immense paysage, à la manière d’une installation Land-Art.

Cerné par la couronne des gradins, l’espace évoque aussi les arènes. Au centre, un grand cercle constitué de 9 écrans vidéo plein-jour sert de relais et de loupes de l’action. Dans ce cercle, l’orchestre et les chœurs sont installés. Enfin, à l’extérieur du dispositif, un anneau, dont le traitement évoque le reflet du ciel de nuit dans les méandres du Guadalquivir devient la piste principale du jeu.

Des projections géantes agrandissent le paysage sur les gradins : évocation des montagnes aux arènes de Séville. Au final, une immense toile blanche recouvre le sol. Point de convergence de tous les regards sur la passerelle, Carmen et Don José s’affrontent. Rouge. Noir.

 

PARC DU VOLCAN

La commune du Tampon a l’ambition d’implanter un parc culturel de loisirs autour des thèmes de la nature, de l’art, de l’image et du volcan. Le parc thématisé, conçu comme un « enclos », est matérialisé par une boucle circulaire, figure du volcan réunionnais. « L’enclos des jardins du Volcan » est le lieu privilégié d’installations artistiques et scénographiques, de Land-Art.

Par l’installation de capteurs de brume, nous jouons avec toute la poésie de ces grands filets intégrés au paysage. Notre démarche scénographique est nourrie de la puissance symbolique et poétique des éléments; en inscrivant le parc dans une évocation artistique du volcan, nous invitons les visiteurs-acteurs à vivre le scénario qui leur est proposé : celui de la genèse d’une éruption.

PARC HARIBO

Le parcours Haribo, de la « fabrique » au « jardin des délices » : Le parcours des visiteurs est imaginé comme une promenade séquencée. Les deux univers sont reliés par un jardin et un tunnel scénographié.

« La fabrique » est divisée en trois plateaux thématisés : Les ingrédients, la préparation et la maison de la famille Haribo. Le visiteur est plongé dans l’univers des sucres. La douce odeur sucrée se transforme petit à petit en nouvelles fragrances fruitées. Un canapé en tagada ? Une salle de bain de Carensac ? Une maison comme vous n’avez jamais osé la rêver ! Dame tartine peut en être jalouse !

Le jardin des délices offre un myriade de jeux : tobogans, murs d’escalade, bains de boules… dans une atmosphère récréative déclinant les bonbons phares Haribo.

PARC DE LA VACHE QUI RIT

Le parc de la Maison de la Vache qui Rit offre aux enfants des plus petits aux presque grands un parcours ludique en suivant le scénario en 5 séquences de la vie de la Vache qui Rit :

Dans les pâturages : la prairie et ses animaux de pâture, l’abreuvoir et l’engin agricole. À la ferme, l’enclos des animaux de la ferme, la grange. Au village des métiers : l’épicerie, la maison du livreur, la maison du dessinateur, la maison de l’emballeur, la maison du mécanicien de la fabrique, la place du village… À la fabrique : la rivière de lait, la chaîne de fabrication, la cheminée, le déversoir, le moulage, le poste de commande, la mise en boîte, la livraison. Enfin à la boutique : la boîte qui tourne, la « vache en pagaille », le parcours des portions.

MAISON DE LA VACHE QUI RIT

L’esprit « Maison » se traduit par la diversité des espaces créés en concertation avec les architectes Reichen et Robert & Associés avec une attention toute particulière portée aux enfants.

Les caves d’origine racontent « un pays, une famille, un produit » illustrant l’histoire du Jura, de Lons, de la famille Bel et du fromage fondu mais aussi « un produit, un savoir-faire, une qualité » sous forme d’opéra industriel de maquettes animées et de projections vidéo. L’escalier des contrefaçons, entre illusions optiques et graphiques mène au premier étage : une promenade s’offre aux visiteurs de surprise en surprise parcourant histoire, patrimoine du présent et de l’avenir.

L’éclairage, le son, l’audiovisuel sont au service des contenus et de la magie qu’inspire le monde de la Vache qui Rit.

MAISON DE LA NARBONNAISE

Le volume de la halle de grande hauteur forme un espace capable conséquent. Il est perceptible dès l’entrée, par une vision en contre plongée depuis le grand porche situé à l’Est. La structuration scénographique des présentations s’appuie sur la topographie, l’orientation et la valeur sensible du site. Le plan de la trame paysagère donne la partition des espaces, favorisant pour le visiteur une perception orientée du territoire avec pour objectif une « mise en scène immersive et pédagogique en écho avec le site ». La scénographie organise les quatre thèmes de visite autour du volume spectaculaire créé par l’espace immersif.

Le volume de la halle est métamorphosé par les deux quais architecturaux qui assurent la mise en place des installations scéniques. La trace des rails pour les navires sortant du chantier naval sépare les deux quais et se prolonge sur l’esplanade. Cette  organisation spatiale offre aux visiteurs une première vision sur la seconde installation majeure. L’espace d’immersion est composé de six faces d’images projetées, visibles dès l’entrée dans le hall d’accueil. En effet la projection est réalisée sur des draperies scéniques de rétroprojection, donnant ainsi à voir le paysage en mouvement dedans et hors du volume.