La maison de site de la forêt de Saoû prend place dans l’ancienne Auberge des Dauphins. Ce lieu va vivre plusieurs mutations : une mutation d’usage, en devenant un espace d’introduction à la forêt, ainsi qu’une mutation des regards sur l’auberge, elle devient une porte d’entrée du site pour une découverte ce nombreux sujets tant sur la nature que sur les patrimoines. La forêt est le sujet majeur.
Le parti scénographique propose de faire découvrir aux visiteurs la ligne de crête du synclinal de Saoû. En franchissant l’entrée dans la première partie d’exposition, ils découvrent une grande paroi silhouette qui se déplie et organise les différentes thématiques. Ce « paravent du savoir » est une strate verticale de matériaux translucides. Elle permet de comprendre la silhouette du massif et d’orienter les visiteurs sur la toponymie de ce massif exceptionnel.
Le bâtiment très reconnaissable de la Villa Méditerranée affirme sa nouvelle identité et sa nouvelle destination. Les façades du bâtiment
affichent le nom de « Grotte Cosquer ». Le pingouin, symbole de la grotte, est représenté sur la façade visible de la passerelle entre le fort Saint-Jean et le Mucem. La proposition de l’équipe transforme la Villa en un lieu de patrimoine, de science en action et de rencontre, vivant et populaire.
Dans le sous-sol de la Villa une véritable reproduction de la grotte Cosquer est réalisée en parcours immersif par les équipes de Kléber Rossillon. Extérieurement, la Villa Méditerranée est transformée par la création architecturale du cabinet Vezzoni : une passerelle sinueuse flottant sur l’eau, à laquelle est amarré le bateau de la découverte d’Henri Cosquer. La scénographie du centre d’interprétation est confié à Arc-en-Scène. Il est dédié au monde de la plongée et de la montée des eaux. Il se développe sur deux niveaux et met en scène les temps de la grotte, 35 000 ans avant JC, et la géographie terrestre et humaine de notre futur proche dans le monde méditerranéen
Dans la Halle « Eiffel » entièrement restaurée, Le Clos Lucé accueille pour la première fois , en partenariat avec les Musées du Vatican, un tableau de Léonard de Vinci. «Entre dessin et peinture, le Saint Jérôme suscite de multiples interrogations quant aux raisons pour lesquelles il ne fut jamais terminé, à sa datation, à ses commanditaires, à sa provenance. Pour certains spécialistes, Léonard n’aurait jamais cessé d’y revenir et s’y serait attaché. L’œuvre l’aurait accompagné tout au long de son existence».L’exposition, déjà présentée au Vatican puis au Met à New York en 2019, est enrichie de pièces issues des collections du Clos Lucé, parmi lesquelles une gravure de saint Jérôme par Albrecht Dürer, ainsi qu’un tableau représentant saint Jérôme méditant dans son cabinet de l’atelier de Joos Van Cleve. Avec ce nouvel équipement culturel innovant, le Clos Lucé est entré en 2021 dans le palmarès des 100 premières destinations mondiales du Time Magazine. Demain, le projet culturel et scientifique du Clos Lucé est de devenir le premier lieu de synthèse sur Léonard de Vinci et la Renaissance
Arc-en-scène est le mandataire de l’équipe de maitrise d’œuvre pour l’aménagement architectural et scénographique du futur Centre d’interprétation de l’architecture et du Patrimoine de la Ville de Dijon. « S’intégrer à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin, projet culturel et urbain », « Porter l’image de la métropole dijonnaise au sein de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin » le CIAP répond à de multiples ambitions.
Notre approche scénographique répond à la volonté de créer un équipement innovant porté par des supports multiples destinés à exprimer l’essence de l’identité urbaine de Dijon ville ô combien vivante dont la puissance est enracinée dans un Terroir et un Territoire d’exception qui a su effectuer une mutation dans le monde contemporain par une vision prospective.
Susciter l’imaginaire et offrir une dimension poétique intrinsèque à notre approche de la scénographie, tel est notre souhait.
Crédits photographiques : © Philippe Maupetit-Ville de Dijon
Le nouveau bâtiment hospitalier plus particulièrement dédié aux mamans et aux enfants offre depuis l’accueil jusqu’aux hébergements une atmosphère contemporaine, chaleureuse et ludique.
Le paysage drômois qui offre une si riche palette colorée est notre première source d’inspiration. Les cultures de fleurs de tournesols, de lavandes, les prairies recouvertes des fleurs sauvages, coquelicots et bleuets, l’intensité du ciel forment un échantillonnage aux teintes denses et lumineuses.
L’échelle domestique ou hôtelière est notre second guide afin de renforcer la perception « d’un accueil attentionné ». Le bois clair est associé aux accueils et aux espaces de détente pour apporter une note noble et chaleureuse, il est accompagné d’un graphisme illustratif qui transmet une identité et un repère attachant pour les enfants mais aussi pour les parents.
Le château du Hohlandsbourg bénéficie d’un emplacement privilégié à proximité de Colmar, lieu de défense, observatoire idéal perché à 620 mètres d’altitude…
Identifié parmi les fortifications médiévales des contreforts des Vosges comme un élément remarquable de par son histoire et son emplacement, le château de Hohlandsbourg est au cœur d’un projet de valorisation qui lui donnera une dimension touristique d’exception. Le château est un lieu vivant, un lieu de culture, un lieu d’animation, un lieu de spectacle et de jeux de rôles.
Des objets scénographiques en extérieur ponctuent le parcours. Un espace d’interprétation prend place au cœur des anciens logis. Sa scénographie invite à la découverte de l’architecture et des activités paléolithiques et médiévales avec des outils de médiations mêlant jeux, maquettes, artefacts et projections qui constituent les points clés de notre parti scénographique.
Le CIAPP du Pays Charolais-Brionnais prend place dans le cloître de la basilique de Paray-le-Monial. Le CIAPP a pour fonction d’aider à comprendre la construction d’un territoire.
La scénographie a pour volonté de souligner toute l’histoire du bâtiment sans figer celui-ci dans une époque historique spécifique. Elle dialogue avec les traces laissées et les révèle au visiteur. Le bâtiment devient ainsi un outil pédagogique supplémentaire en illustrant au travers des empreintes laissées, le fil de l’histoire du territoire. Bien que le projet prévoit de traiter unE grande partie du bâtiment, nous souhaitons que les différentes parties du CIAPP soient regroupées afin de rendre l’organisation cohérente et de faciliter l’orientation du visiteur.
Des interventions artistiques viennent ponctuer la visite en dialogue avec l’architecture remarquable de la basilique et son cloître.
L’intervention scénographique et architecturale a pour intention de garder et révéler les traces : papier peint de l’école des garçons, cheminées. La scénographie découpe des lignes, des pages blanches dans les couches historiques.
En dialogue constant avec les architectes et la maîtrise d’ouvrage, l’architecture intérieure s’inscrit dans une vision globale de l’hôpital en harmonie avec le paysage, le graphisme ou la signalétique.
L’hôpital, conçu comme une ville, s’organise et révèle son identité méditerranéenne; des couleurs à dominante ocre comme une référence provençale, des couleurs à dominante rouge en référence aux origines piémontaises de Nice.
Le parcours souligne l’évidence de l’accueil de la rue à la chambre en conjuguant la dimension hospitalière à la dimension hôtelière et urbaine.
La mission d’Arc-en-Scène a pour objet l’élaboration de la charte des couleurs et matériaux pour le projet intitulé C2N : « Construction du centre de nanosciences et nanotechnologies » sur le site du CNRS du plateau de Saclay, situé à Palaiseau, en concertation avec l’architecte Michel Rémon et son équipe.
Le projet orchestre l’aménagement de laboratoires de recherche en nanosciences et nanotechnologies.
La mission d’Arc-en-Scène s’articule autour des points suivants :
- l’identité du lieu / images de références
- les lignes thématiques matériaux et couleurs
- l’identification et localisation des entités
- l’entité de vie : couleurs, matériaux et accessoires
Les études ont porté sur le hall, l’amphithéâtre, les salles de réunion, la rue de la recherche, circulations et espaces partagés, les sanitaires du hall
Le projet des architectes Reichen et Robert et Associés, maître d’œuvre du Centre d’études Cockerill Maintenance & Ingénierie, immeuble de bureaux à Seraing en Belgique s’insère dans le cadre de la reconversion économique et la requalification urbaine de « la vallée sérésienne ».
L’élément majeur des façades de ce projet est une résille métallique qui se déploie tout autour du bâtiment comme une mémoire de l’industrie sidérurgique du site.
Dans le cadre de cette construction, Arc-en-Scène réalise une étude sur les choix des matériaux et des couleurs en lien avec les espaces extérieurs intégrant le dessin de la banque d’accueil et de la signalétique, du réfectoire et des espaces de circulation puis GIMCO-CMI nous a confié l’aménagement intérieur de l’auditorium, du restaurant, de l’espace VIP, du coffee corner ainsi que les choix des mobiliers des espaces cités, des bureaux et des salles de réunion en harmonie avec le projet architectural.